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Paléo Festival
Des cœurs, du son et des stars

Après deux années blanches, pandémie oblige, la plaine de l’ASSE retrouvera ses artistes et ses festivaliers (19-24 juillet). Retour sur la dernière édition en 2019. Histoire de se remettre dans l’ambiance.

Trois ans. la plaine de l’asse est restée silencieuse pendant trois longues années. La faute à un virus un brin coriace qui a contraint Daniel Rossellat et son équipe à couper le son en 2020, puis en 2021. Autant dire que l’attente est énorme auprès des festivaliers. La preuve? En décembre, les 170’000 premiers billets se sont arrachés en une heure et demie et, après 20 minutes seulement, il était impossible de trouver un seul abonnement pour les six jours de concerts. Avec Stromae, Sting, Angèle, Francis Cabrel, Kiss, Rag’n’Bone Man ou Feu! Chatterton, l’affiche est, c’est vrai, gourmande à souhait. On s’attend à de l’ivresse, de la folie, de l’hystérie peut-être, devant les scènes de Paléo, tant le bonheur de retrouver sa petite routine de juillet, entre camping et Village du monde, sera fort. Histoire de se remettre dans l’ambiance, nous vous proposons un voyage dans le temps, jusqu’en 2019, année d’une 44e édition jugée «inoubliable» par les organisateurs. Avec le recul, le terme était bien choisi: elle était la dernière avant la pandémie! De la canicule aux orages violents, le ciel avait étalé tout son savoir-faire météo. L’annulation de Shaka Ponk, elle, n’avait pas terni le bilan artistique d’un festival «riche en émotions» couronné par une performance magique de The Cure et de son chanteur emblématique, Robert Smith. Prêts à remettre ça?

yeah.paleo.ch

Photo : Anne Colliard
Près de 30’000 spectacteurs ont couvert Angèle d’amour pendant son concert. Photo : Marc Amiguet
Pour sa première apparition à Nyon, Angèle n’a pas échappé à l’orage. Heureusement, elle était équipée… Photo : Marc Amiguet
Le duo australien Pierce Brothers. Photo : Marc Amiguet
À Paléo, on oublie tout, on se lâche et on profite de chaque note à fond. Photo : Marc Amiguet
Un verre de bière, un coucher de soleil, de la bonne musique… Le bonheur du festivalier est simple à combler. Photo : Manon Voland
Selon leur manager, The Cure ont livré l’un des plus beaux concerts de leur carrière pour leur quatrième passage à Paléo. Photo : Manon Voland
Christine and the Queens a été l’une des premières à fouler la nouvelle grande scène et ses 53 m de large. Photo : Ludwig Wallendorff, Manon Voland
Paléo, sans la pluie et la boue, ce n’est pas vraiment Paléo! Mais on ne perd pas le sourire… Photo : Ludwig Wallendorff, Manon Voland