Maryne
«La musique, c’est ma thérapie»
Son premier EP, «Liquid Gold», avec l’envoûtant «Drink Alone», confirme le talent de Maryne. Depuis quatre ans, la petite sœur de Bastian Baker s’est fait un prénom dans la musique. Portrait à 100 à l’heure d’une artiste qui ne tient pas en place.
Impulsive, desorganisée, drôle: quand on lui demande de se décrire, Maryne, le fait humblement en trois adjectifs, dans un éclat de rire. Des rires, elle en ponctue presque toutes ses phrases et sa bonne humeur est contagieuse, tout comme son énergie. Elle parle vite, comme elle vit, elle qui semble avoir le don de caler en une seule journée des activités pour 36 heures. Sa voix mutine, enjouée, raconte sans filtre, tutoie de préférence, remercie de prendre du temps pour elle. Dans un souffle, elle retrace l’enfance à Villeneuve, les compétitions nationales de wakeboard, le bac au gymnase sportif, l’année sabbatique en Australie, puis à Rodrigues, pour sauver les tortues géantes, l’année chez sa grand-mère à Lausanne pour se rapprocher de ses cours de Sciences Po à l’université, l’arrêt des études pour se consacrer pleinement à sa passion, son premier appartement, ses débuts à la radio. Depuis six mois, elle est animatrice chez Option Musique, un métier qu’elle adore. La musique toujours, à chaque étape de son récit. «Je chante depuis que je sais parler. J’ai commencé la guitare et le piano très tôt pour pouvoir écrire et extérioriser mes sentiments. La musique, c’est ma thérapie.»