Ludovic Baron a une imagination foisonnante. Son cerveau est rempli d’images spectaculaires et cinématographiques. Mais comment réaliser un blockbuster quand on est jeune et sans budget ? Le Français s’est posé la question, alors que son court-métrage, Help Me, cartonnait sur le Net. Et puis, il a visité un studio d’effets spéciaux et s’est persuadé qu’une seule image, figée, peut suffire à montrer ce qu’il a dans la tête. Comme le best of de l’histoire qu’il rêverait de raconter. Ses art-photos, Ludovic les construit d’ailleurs comme un film. Il écrit le scénario, part en repérage pour trouver le décor idéal, organise un casting pour choisir ses « acteurs »… La prise de vue, elle, est planifiée à la minute près. Toujours sur fond neutre. « Je raconte la scène à mes modèles, ils doivent faire preuve de beaucoup d’imagination pour se projeter et livrer l’émotion souhaitée. » L’artiste français s’installe ensuite à l’ordinateur pour la postproduction : il compose son tableau avec tous les éléments à disposition. Un lampadaire de Los Angeles, un banc de Paris, une statue trouvée à Rome… Un véritable travail d’orfèvre, avec parfois près de 200 calques pour une seule photo, et des symboles cachés çà et là pour mieux embarquer le « spectateur » dans cet univers féérique. Si Paris est une source d’inspiration, Ludovic Baron vient de débuter une collaboration avec le Moulin Rouge. L’objectif : raconter l’histoire du cabaret en 12 tableaux. Un défi qu’il est impatient de relever.

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Âmes sœurs, avec ses 25 personnages différents, qui a exigé quatre jours de shooting.

Paris, je t’aime (2016). Cette œuvre met en scène la réflexion d’un homme face au business et à l’amour.

La Parisienne (2020). Exposé au premier étage de la Tour Eiffel, ce tableau montre la femme indépendante et charismatique.

Sur le pas d’un rêve (2017). Avec cette jeune danseuse en tutu, face à l’Opéra Garnier, Ludovic Baron sublime le droit au rêve.

Une tempête à Paris, les garçons (2020). Deux personnages de classe sociale différente dans les années 50, lors d’une tempête à Paris.

La foule (2023). Ludovic Baron a créé spécialement cette œuvre pour Chimène Badi, en s’inspirant de son spectacle consacré à Édith Piaf.

Vedette (2022). Hommage à Mistinguett, star du Moulin Rouge dans les années 20.

) Hercule et le serpent  (2019). Une œuvre pour l’écologie.